Le radar anticollision, qui fait partie des mesures de compensation incluses dans le permis de construire du parc éolien, est en mesure de détecter les groupes d'oiseaux migrateurs qui traversent le col du Saint-Gothard et de stopper les éoliennes au moment de leur passage. En 2023, le temps d’arrêt total du parc éolien à la suite du déclenchement du radar a été de 654 heures (130.8 heures en moyenne par turbine).
De mars à juin, puis d’août à novembre
La surveillance a lieu pendant les périodes de migration des oiseaux : de mars à juin, puis d’août à novembre. Au cours de ces périodes, des patrouilles sont régulièrement organisées pour retrouver et compter les restes d’oiseaux au pied des cinq éoliennes composant le parc éolien. Les recherches sont effectuées par des agents spécialisés, en partie à l'aide de chiens dressés à cet effet. Les résultats de ces recherches sont traités sur la base d’un modèle statistique qui permet de déterminer le taux de collision en tenant compte de l’efficacité des recherches et du pourcentage de disparition des restes d’oiseaux par des prédateurs.
Etude scientifique
Les données disponibles jusqu’à présent se réfèrent à cinq périodes de migration entre l’automne 2021 et l’automne 2023, ce qui correspond à 73 patrouilles au total. Les résultats provisoires de l’étude prouvent l’efficacité de l’utilisation du radar pour la protection des oiseaux. Les données recueillies seront intégralement présentées dans une étude scientifique qui sera publiée au cours du deuxième semestre de l’année 2024.
Texte: Suisse Eole, source : Azienda Elettrica Ticinese (AET)
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