Fruit de l’initiative Massongex-Bex-Rhône (MBR), le système a été testé physiquement et numériquement par les ingénieurs de la Platform of Hydraulic Constructions (PL-LCH) de l’EPFL. Les enquêtes ont commencé en 2020 sur un modèle à l’échelle 1:45, d’environ 5 x 12 mètres de taille. L’objectif ? Calculer l’efficacité énergétique en veillant à ce que le nouveau barrage hydroélectrique ne nuise pas à l’écosystème naturel environnant, tout en atteignant son potentiel.
Les expériences sur un modèle physique
Dans le détail, la construction et les expériences sur un modèle physique garantissent que l’installation produira de l’énergie de manière optimale, en minimisant les impacts sur le flux, les sédiments et les poissons de la rivière. Les différents essais effectués ont donc permis d’ajuster au mieux la géométrie du barrage en améliorant ses débits et en analysant le passage des sédiments et des corps flottants pendant les crues.
Un modèle informatisé
"Nous avons également développé un modèle informatisé du barrage afin de pouvoir effectuer à la fois des tests physiques et des simulations numériques", déclare Giovanni De Cesare, ingénieur civil et responsable des opérations chez PL-LCH. "Les simulations informatiques nous ont permis de comprendre les effets de la modification de la structure du modèle". Une fois installée en fonction - dans le 2026 - le nouveau barrage hydroélectrique devrait générer annuellement 80 mio. de kilowattheures, suffisants à alimenter presque 80'000 personnes.
Le pays compte actuellement plus de 670 centrales hydroélectriques d’une capacité d’au moins 300 kW et capables de produire une puissance maximale totale de plus de 15’500 MW.
Texte : EPFL
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