La délégation suisse se compose de personnes représentant l'OFEN, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) et le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).
Traditionnellement, la Suisse place au premier plan la sûreté et la sécurité nucléaires, l'application des garanties (safeguards) ainsi que les applications ou coopérations techniques qui contribuent aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies (ONU). La guerre en Ukraine et ses effets sur la sûreté et la sécurité nucléaires seront aussi l'un des thèmes principaux de la Conférence générale. La Suisse condamne fermement l'agression russe en Ukraine ainsi que l'occupation de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Suite à cette attaque militaire, l'AIEA a présenté les sept piliers de la sûreté et de la sécurité nucléaires, qui contribuent à une meilleure protection des installations nucléaires civiles en cas de guerre. La Suisse soutient cette initiative et s'engage en faveur d'une acceptation intégrale de ces principes.
La cotisation de la Suisse
Outre les discussions concernant les thèmes retenus, la Conférence générale doit aussi se prononcer sur le budget 2023 de l'AIEA. La cotisation annuelle de la Suisse avoisine 4.6 millions de francs, soit près de 1.1% du budget ordinaire de l'AIEA. Notre pays soutient également le Fonds de coopération technique de l'AIEA à hauteur d'environ 1 million de francs par an.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est le plus important forum international concernant la coopération scientifique et technique en vue de promouvoir les usages pacifiques de l’énergie nucléaire. Fondée en 1957, l’AIEA est un organisme international autonome à l’intérieur du système des Nations Unies et compte actuellement 175 États membres. La Suisse est un membre fondateur de l’AIEA.
Texte: Office fédéral de l'énergie
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