Comme il l’a déclaré au Sonntagsblick : „La Suisse n’est pas le meilleur des exemples. Nous pourrions faire davantage pour apporter notre contribution. D’autres pays, en particulier en Scandinavie, ont une avance considérable sur nous. (...) Dans le domaine de l’énergie éolienne, par exemple, on a besoin de plus d’engagement dans ce pays. Nous devons également accepter que le paysage change lorsque nous installons des éoliennes. Honnêtement, ça ne me dérangerait pas qu’il y en ait une dans mon jardin (rires).“

La beauté est la première chose qui vient à l’esprit quand on regarde la Terre depuis l’espace, a déclaré l’unique astronaute suisse. Mais en y regardant de plus près, on peut voir les cicatrices infligées par l’homme à la planète : „Les traces des feux de forêts à Madagascar, en Indonésie, en Afrique centrale, en Amérique du Sud. On réalise alors à quel point cette planète est fragile. Combien la couche d’atmosphère qu’on observe est fine.“ Claude Nicollier a été admis dans le premier groupe d’astronautes de l’Agence spatiale européenne en 1977. Dans les années 90, il a fait le tour de la Terre en navette spatiale dans le cadre de quatre missions.

Vers l’interview du Sonntagsblick

Texte: Suisse Eole